Mission
Manger en méditant, Méditer en mangeant.
C’est-à-dire apprendre à manger en pleine conscience, et trouver un moment sans sa journée pour pratiquer regulièrement à l’heure des repas.
Faire de vos repas de véritables moments ressourçants qui vous nourrissent vraiment.
Et vivre pleinement le plaisir de manger.
"Manger en étant attentif
à notre assiette
dans ses menus détails.
Mais aussi à ce qui se produit dans notre corps et dans notre tête autour de l’acte de manger"
Putain de Covid
Tous nos amis qui ont été touchés par le Covid (et qui ont connu anosmie + agueusie) nous ont raconté une histoire similaire : vivre sans goût et sans odorat, c’est un peu comme vivre dans un film : on a le son et l’image, on peut comprendre l’histoire, mais on ne vit pas dedans. On a l’impression de vivre à côté de sa vie.
Et dans une civilisation occidentale qui a placé la vue et l’ouïe en majesté (et on le comprend bien, ce sont les sens qui permettent de communiquer), l’odorat, le goût et toucher sont des sens qu’on n’a pas trop appris à valoriser ou à développer. Jamais on n’apprend la nourriture comme le font les amateurs de vin.
Ici l’idée est justement de prêter particulièrement attention à ces sens qui font que la vie vaut d’être vécue pour les plaisirs qu’elle nous réserve.
S’arrêter sur les plaisirs qu’on ne prend pas trop la peine de voir ou de vivre parce qu’il faut faire vite, parce qu’on est trop habitués à chasser la prochaine bouchée avec une nouvelle, ou à multitasker au cours des repas.
Concrètement
Aujourd’hui, le projet A Pinch prend la forme de sessions de méditation guidées autour d’un même plat partagé, principalement à l’heure du déjeuner.
On commande son plat, on va le chercher ou on se le fait livrer (ou on peut même le cuisiner chez soi) et on se tient prêt pour le partager au même moment avec le guidage de ma voix.
C’est-à-dire à manger en étant pleinement dans l’instant, en lâchant prise, et en étant attentif à l’ensemble des sensations qui émergent. Et aussi aux pensées et émotions qui viennent spontanément à notre esprit sans qu’on s’en rende compte la majeure partie du temps.
C’est comme ça qu’on peut par exemple prendre conscience des automatismes et injonctions qui semblent nous pousser à prendre une nouvelle bouchée ou à vider notre assiette en moins de deux.
Et quand on observe ce qui se passe sans jugement, sans chercher à lutter contre soi-même, mais en faisant équipe avec soi, on ouvre tout un champ de possibilités.